►Le récit

Au début, Meta Hurakinprend appui sur un conte ancestral : « Jean de Fer, le Dernier Homme Sauvage », où comment un enfant, jeune prince aux manières policées, réussira en libérant Jean de Fer à échapper aux exigences de la société et à renouer avec ses instincts pour devenir à son tour un « Homme sauvage », libre et pleinementvivant.

Au chapitre suivant, l’histoire nous emmènera dans le monde des rêves, où l’Enfant-lune enseignera au narrateur comment faire corps avec le Monde, ne plus se perdre dans son immensité, apprivoiser ses peurs, et accepter sa nudité face à l’inconnu.

Enfin, Namchag la Femme Sauvage sera celle qui la première, à l’aube des temps, découvrira sa propre danse intérieure, la véritable « Sauvagerie » et la léguera à l’humanité toute entière.

Dans ce voyage initiatique, Meta Hurakin a un message pour l’enfant qui sommeille en chacun de nous : la nécessité de s’aventurer sur les chemins de traverse, de se départir de l’influence de nos aïeux, de nos pairs, de nos peurs, afin de laisser émerger la personne que nous sommes, que nous voulons devenir.

Au cours de ce voyage, on visitera la Sibérie, un monde de forêts presque impensable à nos yeux, un château quelque part en Europe, mais aussi un
désert, celui d’Égypte, et même le pays des rêves.

Il invite l’individu à développer une sensibilité particulière au monde, un lien spécial à lui-même, à ses besoins, à ses envies. C’est cela le « Sauvage » qui est en soi, la personne qui explore librement ses potentialités, en acceptant parfois de décevoir sa famille, ses amis, la société, etc. En s’en faisant même… un devoir.

Accepter de ne pas être à la place que l’on souhaite nous assigner, c’est déjà commencer à trouver sa propre voie, sa propre place.